BALTHAZAR

Balthazar ! Quelle classe !
De passage à Lorient dans notre Bunker, et oui, là ça prend tout son sens ...
Quel groove, quel ligne de basse, quels artistes ! Ces 5 là nous ont fait vibrer. Il y a une complicité entre eux qui ne trompe pas.
C'était pro, généreux, sensuel, sexy.
J'ai dansé pendant 1h30, impossible de tenir en place !
Vous n'avez pas encore vu Balthazar, courez-y. Vite !

La pluie, le froid, le retour des fêtes de fin d’année, le milieu de la semaine… Peu importe celle que vous avez choisi, toutes les raisons étaient bonnes pour franchir les portes de l’Olympia hier soir. En effet, sa scène attendait l’excellent groupe de rock alternatif Balthazar qui était précédé des anglais Gengahr. Retour sur la soirée rock de la semaine.

Deux guitares, une basse, une batterie, des mèches de cheveux qui volent : équation parfaite. Nous avons bien affaire à un groupe de rock anglais.
Gengahr c’est Felix, Danny, John et Hugh, quatre jeunes britanniques venus de Londres. La voix pop de Felix Bushe vient adoucir le son parfois destroy des guitares du groupe et leurs excellentes bass lines. Ils enchaînent les morceaux de leur album « A Dream Outside » (ndlr : sorti en juin dernier) : l’excellent « She’s a Witch » référence culturelle aux chasses aux sorcières, « Bathed in Light » aux airs de « Feels Like We Only Go Backwards » de Tame Impala, « Powder », « Haunter »… Le public est électrique, excellent warm-up.

B.A.L.T.H.A.Z.A.R. En grandes lettres au-dessus de la scène. Le groupe de rock alternatif venu tout droit de Belgique a fait salle comble. Sublime intro, puis la marque de fabrique du groupe lance le ton de la soirée : Patricia au violon. C’est « Decency » que l’on entend, puis « Then What » issu de leur dernier album, le merveilleux « Thin Walls » sorti en mars 2015. La scéno est sublime, l’ambiance pastel. Les parisiens de la salle se déchaînent sur les throwback du groupe vers « Applause » leur premier album qui date de 2010. Retour sur ces morceaux qui continuent de nous faire danser : « The Boatman », « Fifteen Floors »… Solos de batterie, de violon, de synthé : le groupe se balance entre grands moments de douceur comme sur une version acoustique de « Wait Any Longer » ou sur « Bunker » et d’autres d’une énergie dingue et surtout communicative comme sur une version magique de « Blood Like Wine ».
« Raise your glass to the nighttime and the ways, to choose a mood and have it replaced. » résonne encore dans nos oreilles. Petite surprise, le groupe belge a joué pour la première fois en live « Decisions » un morceau inédit en bonus sur « Thin Walls ». Ils nous quittent quelques minutes puis reviennent avec le très bon « True Love », puis décident de « rester encore un peu » nous réjouissant avec leur tube « I’ll stay here », lui aussi repris en chœurs par le public parisien qui relâche la pression de la semaine avec ce concert très attendu des connaisseurs. C’est avec un grand sourire que l’on retourne fouler la moquette rouge du hall de l’Olympia, pleins d’énergie et de bonne humeur.

Pauline JABES.