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Biographie de Daara J Family
Qui dit rap dit forcément message. Dès la sortie de sa première K7, en 1994, Daara J s'est signalé par le fort contenu social, politique et spirituel de ses textes. Ils sont, par exemple, le premier groupe de rap sénégalais à avoir abordé de front la question religieuse dans l'un de leurs morceaux, un thème toujours délicat, surtout dans un pays où cohabitent plusieurs cultes. En 1998, à l'époque de la sortie de « Xalima », leur deuxième album, ils font intervenir le conservateur de la maison des esclaves de Gorée, l'île située en face de Dakar d'où partaient les bateaux pour le commerce de l'ébène.
Ce qui frappe d'emblée à l'écoute du nouvel album de Daara J, c'est sa grande musicalité, inhabituelle dans un tel contexte et pourtant indissociable de la démarche de N'Dongo D, Aladji Man et Faada Freddy, tant il est vrai que ces trois-là ont toujours placé la mélodie en tête de leurs préoccupations musicales. « Dans notre musique, la mélodie est toujours le point de départ. » A leurs débuts, faute de moyens, cela signifiait rapper sur quelques instrumentaux de rap français ou américain compilés sur une K7, quand ce n'était pas avec le seul soutien d'un beatbox ou de quelques percussions. En ce cas l'un d'entre eux chantait les parties mélodiques. Qui a parlé d'apprentissage à la dure ? Mais à toute chose, malheur est bon, car dans ce contexte ingrat, N'Dongo D, Aladji Man et Faada Freddy ont appris à exploiter tout ce qui leur tombe sous la main. Un enseignement précieux qu'ils appliquent toujours aujourd'hui.
(biographie officielle du groupe)