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de Florian Mona
Biographie de Florian Mona
« J'aime les détails. Ce sont les détails qui nous mettent dans une ambiance. » Florian Mona sait bien choisir ses détails : une petite hésitation sur un vieux clavier au premier accord d'une chanson, le souffle craquant d'un vieux 33 tours, un banjo détimbré, le bruit d'un projecteur Super-8. Cela donne une densité unique à ses chansons, transmute son folk gracieusement mélodique en une musique de film intimiste (un Hal Hartley aventuré vers Rennes, un Woody Allen rajeuni de trente ans...). Mais on entend toujours, par derrière, une énergie têtue et drue, comme s'il retenait les coups. Il avoue : « Je commence souvent une chanson en samplant une boîte à musique, un bruit de vinyle. Et, plutôt que mettre dessus une grosse batterie hip hop, je mets une guitare folk. »
Un nouvel artiste ? Certes. Mais, à trente-deux ans, il a déjà beaucoup joué de musique, beaucoup rencontré d'artistes, de complices, d'expériences. Il est d'abord le batteur de Twirl Comics, groupe punk-pop qui écume les scènes pendant cinq ans et accumule les premières parties (Dionysos, No One Is Innocent, Dolly...), puis se lance dans l'aventure avec le chanteur Mael. Batterie puis guitare, scène, studio : Florian sait se rendre indispensable. Il s'associe aussi à quelques aventures dans des recherches hip hop hors normes. Jusqu'à ce que, comme il dit, « c'est naturel : on a envie de ne plus être au service des autres mais de fabriquer pour soi. » Il écrit des nouvelles dans un fanzine, commence à écrire des chansons...
La maturation prend deux ou trois ans. Tout commence par des mélodies travaillées sur son home studio, qui viennent croiser des notes prises çà et là, surtout quand il lit. A Charles Bukowski et Jack Kerouac qui l'ont introduit aux grands espaces et aux fêlures de la littérature américaine, il a ajouté ces dernières années John Fante et Raymond Carver. Et sa découverte des haïkus japonais « nourrit la poésie qui nourrit la musique ». Il admet avoir beaucoup écouté Alain Bashung, Dominique A, Jean-Louis Murat « pour la poésie, pour les images ». Mais l'essentiel de sa culture est anglo-saxonne, de Pavement à Nirvana. « Je n'écoutais pas les textes mais je ressentais les émotions. Alors j'aime avoir les poils qui se dressent sur la peau et c'est ce que je cherche. » C'est par exemple un choc fondateur comme Everybody Knows chanté par Leonard Cohen dans le film Pump Up the Volume - « ah !, sa voix caverneuse sur les arrangements un peu cheap des années 80... »
Il cherche à retrouver ce mélange de vertige et de jubilation, d'évidence et de sophistication. Quand il a construit une ambiance avec quelques détails, il fait tourner la base de la chanson, laisse le texte s'imposer naturellement. Puis il va au studio de Romuald Gablin (Mael, La Casa) pour en achever la transmutation en ces objets quasi cinématographiques. Pour l'album, la prise de son et le mixage ont été confiés à Stéphane Prin (prises de son avec Romuald Gablin), qui a produit plusieurs albums de Jean-Louis Murat depuis Le Moujik et sa femme ainsi que Le Fil de Camille. Mais Florian Mona veut aussi que ses chansons « tiennent » sur scène. Après ses premières parties en solo de Katerine, Emily Loizeau ou Vénus, il tourne maintenant à quatre. Un quatuor avec détails. "
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