HENRI SALVADOR
(Variété Française)Concerts de Henri Salvador
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de Henri Salvador
Biographie de Henri Salvador
L'INTERVIEW LIVE :
INFOCONCERT : - Les titres du nouvel album (Ma chère et tendre ) ont-ils été écrits en pensant à la scène ? Seront-ils réarrangés pour la scène ?
Henri SALVADOR : - Non, je n'y pense pas vraiment, les titres sonnent comme ça en studio, sur l'album.
Ils ne sont pas non plus retravaillés ou réarrangés pour les concerts ou très peu.
INFOCONCERT : - Quelle formation en tournée ?
H.SALAVDOR : - 50 musiciens, d'ailleurs vous avez intérêt à venir et acheter votre billet parce qu'il faudra que je puisse payer tout le monde moi ( rire à la Salvador ! ) Un vrai Big Band de jazz avec cuivres et violons.
INFOCONCERT : - Jouerez-vous d'un instrument sur scène ?
H.SALVADOR : - Non, souvent j'ai joué de la guitare, mais pas cette fois-ci, ça me fatigue, elles sont trop lourdes ces guitares ( rire !!!) !
INFOCONCERT : - Votre meilleur souvenir de concert ?
H.SALVADOR : Une soirée au festival de Montreux, mon ami Quincy ( Jones ) m'avait invité à monter sur scène et à ma grande surprise et mon grand bonheur je me suis retrouvé au centre de l'orchestre de Count Basie. Un rêve se réalisait pour moi, quel son, quel jeu, quel bonheur ! Un vrai cadeau pour moi, qui aie toujours aimé le jazz.
INFOCONCERT : - Et le pire souvenir de concert ?
H.SALVADOR : - Je n'ai pas de mauvais souvenirs, vous savez j'ai toujours eu la chance de jouer avec de vrais professionnels de la scène, donc pas de galère !
INFOCONCERT : -Allez-vous souvent au concert, pour qui avez-vous eu un coup de cur, qui pourriez-vous conseiller ?
H.SALVADOR : - A vrai dire, je vais peu au concert. Ah si tiens j'ai vu Linda Lemay récemment, ça m'a beaucoup plu.
INFOCONCERT : Est-ce un concert qui vous a donné envie de faire ce métier ?
H.SALVADOR : - Oh oui, vous savez j'ai eu la chance de voir les plus grands noms du jazz sur scène : Nat King Cole à New York, à Paris, Miles ( Davis ! ), Count Basie, Quincy ( Jones ! ). Je découvrais le jazz avec mes idoles. Mais, le premier que j'ai vu et qui m'ait donné envie de monter sur les planches c'est quand même Maurice Chevalier !
Recuilli par Benoit Thuret (janvier 04)
Ce natif de Cayenne (Guyane française) découvre le jazz très jeune et c'est une révélation. Dès les années 30, il commence à se produire dans les cabarets parisiens ; il se retrouve à jouer avec Django Reinhardt comme accompagnateur à la guitare. Il rencontre alors le violoniste américain Eddie South qui l'emmène dans ses bagages et lui apprend toute la subtilité de la musique noire. Repéré par Ray Ventura qui l'engage dans son orchestre, il part pour une longue tournée en Amérique du Sud. Il en profite pour ingurgiter aussi la culture et les rythmiques brésiliennes.
Retour chez Carrère où il décide de monter son propre orchestre : le monde littéraire et artistique se rue pour découvrir ce grand fantaisiste. En 1947 sort son premier disque qui devient un succès, "Maladie d'amour", une biguine. Il reçoit le double prix du disque de l'Académie Charles Cros. Il est convié dans la revue de Mistinguett "Paris s'amuse", où 'il rencontre Jacqueline, qui deviendra son épouse et son imprésario et avec laquelle il fondera maison de disque, société de production (Rigolo) et animera des émissions TV (dont les fameuses « Salves d'Or »).
Autre rencontre phare dans sa vie, celle de Boris Vian avec lequel il compose plus de 400 titres. Sous le pseudonyme d'Henri Cordier, ils lancent les premières chansons « rock » avec « Rock Hoquet » et « Rocks and Roll Mops ».
Il joue et tourne aussi avec Ed Sullivan et Quincy Jones qui deviendra un de ces amis.
1961, Henry décide d'arrêter le music-hall et de se consacrer à la télévision. Il enregistre avec sa maison de production quelques unes de ses chansons tubes telles « Syracuse », « Ma doudou »... Dès 1964, il sort de nombreux tubes comme "Zorro est arrivé", "Le travail c'est la santé" ou "Juanita Banana" avec sa propre maison de production, Rigolo. En 1971, c'est la chanson "Les Aristochats", pour le film de Walt Disney. Sa carrière se tourne alors exclusivement vers la télévision, avec de nombreux shows, et la chanson pour enfants.
En novembre 82, Salvador fait son grand retour sur scène et sort deux albums live. En 1985, c'est l'album "Henri", puis ses « Adieux au music-hall », qui sortent sur un double album en 1987. En 1992, Henri Salvador revient à sa première passion, le jazz, et donne plusieurs récitals dans les clubs parisiens. C'est à New York qu'il enregistre en 1994 un nouvel album de jazz-blues, « Monsieur Henri ». S'ensuit une série de concerts au Casino de Paris. En 2000 sort un nouvel album « Chambre avec Vue » et une tournée début 2001.
Octobre 2003, sort "Ma Chère et tendre" dans la lignée du précédent. C'est décidé Salvador finira sa vie comme crooner à chanter du swing cool.
"Révérence" en 2006 signe le retour de Salvador vers la musique brésilienne avec 9 titres enregistrés à Rio de Janeiro.
Le 13 février 2008, Henri Salvador disparait.