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Concerts de Keshi
Biographie de Keshi
Né Casey Luong et élevé à Sugarland, au Texas, keshi a bâti une carrière massive presque entièrement grâce à sa capacité innée à exprimer sa vulnérabilité émotionnelle à travers ses chansons. Depuis 2017, il a sorti une trilogie d'EPs et un premier album révolutionnaire, GABRIEL - qui a, à lui seul, dépassé les 3,1 milliards de streams Ce projet tisse les rythmes et les mélodies de la pop, du R&B, du lo-fi et du hip-hop en des confessions sincères sur l'amour, la solitude et la perte. Après une série de concerts où il a interprété ces chansons personnelles devant des foules en délire à travers le monde, il est retourné au Texas, en quête de quelque chose de différent : du temps et de l'espace, la liberté de travailler sur sa musique sans être dérangé par le chaos des shows et de la promotion, et un studio à domicile où il pourrait créer un deuxième album qui engloberait tout ce qu'il avait appris et vécu.
Requiem représente l'aboutissement d'une carrière en pleine ascension, marquée par des spectacles dans des arènes et une évolution personnelle profonde, le moment où un artiste novice devient un artiste accompli. Autrefois, il était un enfant du Texas hésitant à quitter son travail d'infirmier pour poursuivre ses rêves de musicien, provoquant l'anxiété de sa famille vietnamienne traditionnelle qui espérait qu'il resterait en médecine ; il est aujourd'hui un artiste signé par une grande maison de disques, ayant vendu le Radio City deux reprises à guichets fermés, avec des fans passionnés qui le suivent depuis ses débuts sur Soundcloud. GABRIEL a conduit à deux tournées consécutives nord-américaines en tête d'affiche, une tournée mondiale et une tournée en Chine. Il a atteint la quatrième place au Billboard, devenant ainsi l'album de début d'un nouvel artiste le mieux classé en 2022. Et les singles, dont "LIMBO", "UNDERSTAND" et "GET IT", sont devenus des sensations virales. Soudainement, les enjeux étaient élevés - sa vie devenait sérieuse, son art écouté par des millions de personnes. "Je viens de prendre un virage dans ma vie où ce n'est plus toujours juste du fun et des jeux - et je voulais que l'album ait ce poids," dit-il. "À un certain moment dans la vie d'un artiste, il y a de la place pour l'évolution et la croissance. Cela ne signifie pas que vous laissez tout derrière. Mais cela signifie que vous prenez des risques."
Et des risques, il en a pris sur Requiem. "Il s'agit de revenir à ce qui vous fait aimer la musique en premier lieu," dit-il. "Pour l'atteindre de manière vraiment pure." L'album de 13 chansons est un voyage inspiré à travers les genres, de la pop classique des années 2000 ("Night") à la country nostalgique ("Texas") en passant par des questionnements sur la mortalité et le sens ("Just to Die"). "J'ai cherché à créer un album varié et cohérent qui soit intemporel," dit-il. "Je voulais que Requiem se sente grand, audacieux et dynamique, qu'il devienne le disque classique de quelqu'un, auquel il reviendrait encore et encore."
Pour créer quelque chose d'aussi personnel, il a rassemblé ses amis et collaborateurs fréquents dans un studio privé chez lui au Texas, loin de l'industrie à New York et Los Angeles. Il a joué de la basse, de la guitare, du piano et même de l'alto pour divers enregistrements. Au lieu de la pression des sessions d'écriture, il a laissé les mélodies et les idées venir à lui en vaquant à sa vie quotidienne, en jouant à des jeux vidéo, en lisant, etc. "Je me prélasse et j'attends que quelque chose se manifeste en moi. Jusqu'à ce que j'aie quelque chose à dire," dit-il. "C'est comme ça que j'obtiens mon meilleur travail." Cet espace lui a permis de contempler les grandes choses de sa vie, comme une rupture qui l'a laissé désemparé et qui l'a conduit à la chanson "War", avec des paroles terriblement pertinentes - Since you wanna go to war / Let's see who hurts the other more - chantées avec verve dans son falsetto signature.
Il n'a pas eu peur de l'interrogation existentielle non plus. Ce carrefour de sa vie a soulevé de grandes questions sur qui il est, où il va et pourquoi il est là. Il a beaucoup pensé à un ami et collaborateur décédé, exprimant dans la chanson éponyme "Requiem" le souhait que cette personne puisse encore être à ses côtés dans ce voyage mouvementé. Il a exploré la nature de la célébrité et la signification du but de la vie dans des chansons comme "Amen". Il a réfléchi au regret et à la romance sur "Dream". Et il a fait l'éloge de sa propre enfance sur la douce et nostalgique "Texas", chantant au Keshi de 17 ans les différentes routes non prises et ce moment spécial où il avait encore « a lifetime waiting right in front of me », comme il le chante.
Si tout cela semble sérieux, il est important de dire qu'il s'amuse aussi ! Sur l'expertement réalisé "Night", vous pouvez pratiquement visualiser la chorégraphie de boys band. Sur Requiem, peu importe la chanson et son ambiance, toutes sonnent plus grandes et audacieuses que tout ce qu'il a fait auparavant. Le premier single pop et entraînant "Say" semble conçu pour devenir un hymne, chanté par des foules de milliers de personnes lors de concerts. C'est ce qui est nécessaire à un tel tournant de sa carrière : depuis 2019, Keshi est passé de de petits clubs de 250 places, à la tête d'affiche de sa propre tournée mondiale dans des arénas en 2024-2025, avec des arrêts au Madison Square Garden à New York et au Forum à Los Angeles. Cela signifie qu'à un moment aussi important, Keshi ne sait peut-être pas exactement ce que l'avenir lui réserve, ni où sa vie et sa carrière iront ensuite dans cette existence en montagnes russes. Mais cela n'importe finalement peu : avec Requiem, il a montré que quoi qu'il arrive, il y aura de la belle musique pour l'accompagner.
Source : Live Nation, Juillet 2024
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