PINK MARTINI
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Biographie de Pink Martini
Incroyable mais vrai. C'est en France d'abord qu'un orchestre de l'Oregon, de plus de 20 musiciens, acquiert le succès grâce à du « typique » ou du swing « made in music hall ».
Pink Martini est né, un soir de 94 à Portland, de la réunion de quelques copains fans de musique rétro et de cocktail. Ensemble, ils s'amusent à reprendre des standards latino, jazz ou issus du music-hall « made in France ». La bande est rejointe par China Forbes, désormais la chanteuse suave de Pink Martini. L'orchestre, à l'instar de ceux des années avant-guerre, voyage à travers les Etats-Unis, jouant aussi bien dans des salles de concert que dans des endroits incongrus comme des musées ou des halls d'aéroport.
La musique de Pink Martini appelle les références cinématographiques ; cela leur permet de jouer dans de nombreuses fêtes ou manifestations liées au cinéma. Les voilà au Festival de Cannes 1998 participant au gala de bienfaisance « Cinéma contre le sida ». Ils y reviennent en 1999. Sur les ondes de Radio France passe un sympathique « Je n'veux pas travailler » (composition) qui accroche l'auditeur de tous âges. Tout en respectant les traditions musicales classiques, jazz, latino, Pink Martini fait preuve d'une fraîcheur étonnante. Cuivres, cordes, percussions et chant : un cocktail euphorisant.
Pour l'instant, Thomas Lauderdale et China Forbes viennent de lancer Joy to the World, un album de Noël tout simplement génial, mais comptent bien remettre ça l'été prochain avec leurs 12 musiciens, toujours prêts à faire courir leurs admirateurs ! Mais avec un tel cocktail jazz, rétro, lounge, latino et classique allongé en anglais, espagnol, français, italien, parfois même en arabe et en grec moderne, les festivités peuvent durer toute l'année !
Actualité de Pink Martini
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Liste des albums de Pink Martini
Avis sur Pink Martini
Le 02/11/2007 - Grand Rex / Paris.
Vous allez dire que je me répète, et vous aurez raison, mais encore une fois leur concert fut un pur régal. Dès le départ on était dans le bain avec une entrée en scène assez étonnante. Au lieu de nous jouer « Andalucia », un de leurs morceaux traditionnels, ils décidèrent de nous jouer un boléro de Ravel des plus réussis. « Andalucia », dans sa structure musicale est un boléro, ils nous jouèrent donc, d'une certaine façon, leur inspiration originale sur ce morceau. Sinon, rien de très différent des autres fois, mais toujours d'une excellente qualité. Ils ont moins joués les morceaux de leur dernier album pour se consacrer un peu plus aux classiques. Mais ces titres étaient plus libérés par rapport à leur dernière prestation au Casino de Paris, moins interprétés en version « studio ». A noter sinon, un excellent « Hang on little tomato » avec une intro des plus réussis. Idem pour « Sympathique » qui est devenu un peu imbitable dans sa version studio (trop entendu ?) et qui fut retravaillé en portant le son encore plus sur le piano, pour permettre à Thomas Lauderdale de nous régaler. Ce dernier comme à son habitude, se déplace sur son clavier avec un style et une aisance de danseuse. C'est un régal à écouter mais également à regarder. Les autres musiciens étaient, eux aussi, parfaitement au niveau, et leur coordination collective est tout simplement impressionnante. Le bouquet final fut proposé avec l'inévitable « Brazil » qui fit se lever et danser un Grand Rex une nouvelle fois conquis. C'est pas très original mais vivement la prochaine...
Le 24/05/2007 - Casino de Paris.
Comme d'habitude : que du bonheur. C'est la 3eme fois que je vais les voir et c'est toujours aussi magique. Après leur concert de mars à la salle Pleyel où ils étaient accompagnés d'un orchestre, c'est cette fois dans leur configuration traditionnelle qu'ils se sont produits. Thomas Lauderdale est toujours aussi fascinant derrière son piano et China Forbes toujours aussi belle et pleine de subtilité dans l'interprétation des morceaux. Il faut néanmoins reconnaitre que leur dernier album, aussi bon soit il, est dans un style d'écriture plus commercial et cela se ressent sur scène. Les refrains sont écrits pour vous rester dans la tête et certains morceaux apparaissent comme plus faciles. Comme ils sont très nombreux sur scène et qu'ils n'ont pas encore beaucoup joués les derniers morceaux sur scène, on les sent très appliqués et cela manque un peu de spontanéité. Ils ne se permettent pas beaucoup d'improvisation, alors que sur les titres des deux précédents albums, ils se connaissent et font plus évoluer les orchestrations par rapport au studio. Cela viendra avec le temps, et il faut qu'ils s'accaparent les nouveaux titres. Sinon, les percussions sont toujours aussi efficaces, le trompette et le trombone sont un pur régal et on se délecte des cordes. Bon en bref, un tout petit peu moins bien que les fois précédentes, mais c'est vraiment pour être exigeant car on passe quand même une soirée magique. Vivement la prochaine.
Le 25/03/2007 - Salle Pleyel / Paris.
En exagérant un peu, on pourrait presque dire qu'il n'y a pas de plus grand bonheur que d'aller voir Pink Martini sur scène. C'est la deuxième fois que j'avais l'incommensurable privilège d'aller les écouter et je me précipiterai à la troisième (en octobre à l'Olympia pour les quelques veinards qui pourront y aller). En plus, cette fois dans le cadre renouvelé de la salle Pleyel, la douzaine de musiciens du groupe était accompagné de l'orchestre national d'Ile de France. Ils étaient donc une bonne soixantaine sur scène pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Le seul petit défaut était finalement d'être assis sur une musique qui donne autant envie de bouger. Sinon, tous les musiciens étaient à leur top. De la contrebasse à la percu, du trombone au violon, chaque son est admirablement travaillé, et malgré le coté très naturel, il n'y a rien d'anodin. Et puis bien sur, comme à leur habitude, la sublimissime (mais si je suis objectif) China Forbes, et l'extravagant Thomas Lauderdale nous ont régalés. Elle, avec cette voix tout droit sortie du paradis, et qui ne supporte pas l'à peu près ; et lui avec sa dégaine improbable et ces mouvements d'épaules comme pour mieux marquer le déplacement de ses mains sur le piano. On ne sait jamais si il le caresse ou si il le martyrise, mais le résultat est là. Ils ont quelque peu revisité leurs classiques avec une version un peu différente du célèbre « Sympathique », ils nous ont mis la pêche avec « Donde estas Yolanda », ils nous ont dépaysé avec « Malaguena », ils nous ont fait retourner en enfance avec « Que sera sera », faisant la démonstration que Doris Day, ce n'est pas si ringard (c'est pour dire). Et cela que sur la première partie. En deuxième même chose avec « Amado Mio » et un exceptionnel « Autrefois » en hommage aux filles de France (et Dieu sait qu'elle le mérite). « Lets never stop falling in love » était là pour nous signifier qu'on allait continuer à les aimer, « Andalucia » était là pour nous rappeler que même quand China ne chante pas, c'est le bonheur. Et une petite mention spéciale pour la version de « Aspetta mi », très différente de l'original et toute en orchestration. Orchestre qui prit une ampleur incroyable pendant le rappel avec un « Brazil » endiablé. Tout cela se conclut par « Lily » que l'on aurait bien aimé voir rester. Et puis voila, nous sommes tous sortis hagards de ce que l'on venait de vivre avec quand même une bonne nouvelle, leur nouvel album sort le 15 mai. Bon en bref, c'était plus que magique, et je ne laisserai personne remettre en cause mon objectivité (ou alors un petit peu seulement). Vivement le 13 octobre....