SAUL WILLIAMS
(Hip-Hop/Rap/R'n'B)Concerts de Saul Williams
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de Saul Williams
Biographie de Saul Williams
Chanteur, poète, rappeur, comédien, slammeur : Saul Williams est un garçon polyvalent et surprenant : on le rapprochait du milieu hip-hop à l’époque de ses premières parutions sur Rawkus ou Ninja Tune, mais le gaillard se produisait sur scène au milieu de batteries et guitares électriques furieuses. On l’a vu peu après partir en tournée avec la machine de guerre Nine Inch Nails et publier un album-concept en compagnie de leur leader Trent Reznor. Le tout entre deux recueils de poésie. On le retrouve cette fois-ci armé d’un paquet de nouvelles chansons, celles de son nouvel album « Volcanic Sunlight », prêt à vous prendre une fois de plus à rebrousse-poil.
Saul Williams n'est pas un rappeur ordinaire. D'ailleurs son truc c'est plutôt le slam ou spoken word, sorte de performance verbale où le geste rejoint la parole. Depuis ses premières années en lointaine banlieue de New York, dans une enfance rythmée par les sermons d'un père pasteur, Saul Williams participe à des concours de rap entre copains dans les cours de récréation. Pas mauvais élève pour autant, il poursuit ses études jusqu'au diplôme de philosophie, puis suit des cours d'acteur à l'Université de New York. Peu à peu, il se familiarise avec les scènes de music-halls dont le fameux Nuyorican Poets Café, la Mecque du genre où il remporte le Grand Slam (Grand Chelem) en 1996. Ceci l'amènera à tenir le rôle principal dans le film « Slam » de l'américain Marc Levin, Caméra d'or 98 à Cannes et Grand Prix au festival américain Sundance, un film qu'il a d'ailleurs co-écrit. L'homme revendique dans ses textes le droit à l'autodétermination de l'individu et n'hésite pas à s'engager pour des causes comme la défense de Mumia Abu Jamal (bien qu'il ait émis de nombreuses réserves sur son cas) ou le mouvement Rock Against The Racism. En live, il a accompagné les Fugees, les Last Poets, Erykah Badu, les Roots ou les Jungle Brothers. Sur disque, on a pu le retrouver en featuring auprès de Q-Tip, De La Soul, KRS 1, Krust ou Roni Size... Son premier album solo « Amethyst Rockstar » sort en février 2001 sur American Records, le label de Rick Rubin. Le second, éponyme, est sorti en avril 2005 Sur scène, Williams est accompagné de musiciens (violon, violoncelle, contrebasse...) , et chacune de ses prestations est une expérience unique qui mêle intimement hip hop et rock, spiritualité et violence, ou encore poésie et sociologie...A voir impérativement. Voici le compte-rendu de notre interview le 23/03/01 : Pourquoi avoir choisi la France pour sortir votre album (« Amethyst Rockstar ») en avant-première ? Il semble que ce pays soit plus réceptif à un genre de musique disons... alternatif...aux States c'est quasiment impossible d'obtenir l'attention que l'on peut avoir ici, et Columbia avait déjà fait l'expérience de façon concluante, alors... Comment s'est passé l'enregistrement de l'album avec Rick Rubin ? Vous savez Rick est un mythe... Mon tout premier morceau favori est « It's Yours » par T-La Rock, qui est le tout premier rap jamais produit...ensuite mon rappeur préféré c'était LL Cool J, puis Run DMC et les Beastie Boys, et qui retrouve-t-on à chaque fois derrière tous ces disques? Rick Rubin ! Puis ce fut ensuite Public Enemy, et les Red Hot Chili Peppers, et encore lui à la production! J'ai suivi sa carrière pas à pas, donc il était parfaitement logique que je fasse appel à lui, car pour moi c'était le seul à posséder réellement la double culture rock et rap. En fait il est resté très discret jusqu'au moment du mixage, il n'assistait pas aux séances de studio. Son influence était surtout mentale...on se rencontrait et on écoutait de la musique...un peu de tout : Radiohead, Björk, du rap...et on analysait le son...il m'a invité à écouter le Double Blanc des Beatles et à étudier un peu la composition, puis je rentrais travailler. Il m'avait demandé d'écrire 20 chansons avant d'entrer en studio et je l'ai fait. L'album a été enregistré live et il est intervenu au moment du mixage ... C'était donc la liberté totale ? Oui et non, car même si il est très ouvert, il a tout de même une conception très précise du hip hop et nous nous sommes parfois heurtés là-dessus car j'avais des idées disons un peu plus expérimentales qu'il fallait que j'argumente et que je défende... Vous semblez vous intéresser à la Drum & Bass ? C'est vrai, j'ai d'abord découvert Tricky, et sa musique m'a fait réfléchir sur la façon dont les gens bougent en écoutant tel ou tel son... Je me suis notamment rendu compte que le rythme du hip hop était très mécanique, et donc qu'il pouvait induire une façon de penser toute aussi mécanique... J'ai rencontré Goldie à Cannes, et quand je suis allé à Londres quelques temps après, il m'a invité à une soirée Metalheadz, et c'était vraiment surréaliste car il a demandé au DJ de me faire en quelque sorte une initiation particulière à la Jungle ! Et il était là devant moi à observer tous mes mouvements et à les commenter... puis il m'a fait sentir la façon dont mon cur réagissait aux changements de rythmes, c'était très organique ! Avez-vous des projets de cinéma ? Je viens de terminer un film intitulé « K-Pax » dans lequel j'ai un rôle secondaire, mais très intéressant... C'est un film à gros budget avec Kevin Spacey et Jeff Bridges, un peu dans l'esprit de « Vol au dessus d'un nid de coucous ». Le personnage joué par Kevin Spacey croît qu'il vient d'une autre planète nommée K-Pax, et Jeff Bridges est son psychiatre. C'est une réflexion très intéressante sur la soi-disante « folie ». François Caruso pour Infoconcert.
Actualité de Saul Williams
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