Rechercher sur Infoconcert

UNDERWORLD

(Electro)

5.0

Lire les avis (1)

Le chaînon manquant entre le rock et la techno : ce sont ces 3 DJs qui marient les guitares, les harmonies, sans pour autant oublier la transe.

Alerte artiste

Dernier album :

Barbara Barbara we face a shining future

Concerts de Underworld

Cet artiste n'a aucun concert programmé.

Soyez le premier à être averti
des prochains concerts de Underworld

Rédiger un avis sur Underworld

Biographie de Underworld

Certainement le groupe qui a réconcilié le rock et la techno ou, du moins, qui a permis de réconcilier un peu ces deux genres musicaux à forte identité. Leur musique est un savant mélange d'instruments (les guitares ne sont pas oubliées), de samples et bandes, de chant bidouillé au vocodeur, d'énergie quasi tribale, de rythmiques hypnotiques, de véritable émotion (à l'égal du rock) et de transe intérieure. Le mode de fonctionnement du groupe reste atypique, chacun travaillant séparément sur bandes, DAT et fichiers qu'ils s'échangent. Karl écrit les textes mélangeant sampling de conversations, cut-up et surréalisme ; les titres sont choisis au hasard, parfois totalement mystérieux. Les morceaux se construisent un peu comme une bande originale d'un film virtuel. Fortement encensé avec le fameux single « Born Slippy » (titre inégalé de la BO de « Trainspotting » et adulé de toute une génération), le groupe n'en était cependant pas à ses débuts. Karl Hyde (chanteur guitariste) et Rick Smith (ingénieur son) avaient formé dans les années 80 le groupe Freur. A leur actif deux albums (83 et 85) et un single un peu plus connu « Doot Doot » dans un climat de new wave synthétique et de néo-romantisme de pacotille. Le duo ami se lance très vite (88) dans une première mouture Underworld, version quintette et funk poussif. Le groupe fera une tournée avec Eurythmics et se retrouvera en 90 sur la BO de « Wild Orchid » (navet avec Mickey Rourke) avec leur titre « Promised Land ». Mais Karl et Rick ont d'autres envies (surtout un goût de liberté et un désengagement financier) et souhaitent pousser plus loin leurs expérimentations. Ils rencontrent Darren Emerson (DJ programmateur de 10 ans leur cadet, adepte de dance music, hip hop et électro) et décident de former Lemon Interrupt avant de se rebaptiser définitivement Underworld en 92. Après un premier single « MMM...Skyscraper I love You » sur JBO, le trio sort un premier album « DubNoBassWithMyHeadMan » qui fait référence dans le milieu des musiques électroniques et influence des groupes comme Orbital, One Dave ou Fluck. La suite arrive avec « Second Toughest In The Enfants », (toujours sur JBO) en 96 et explose avec leur « Born Slippy ». Le groupe est unanimement salué par les spécialistes et la critique, le public s'enthousiasme pour cette musique sans étiquette qui rameute aussi bien les rockeurs, les ravers et les quadragénaires ! Après cette envolée du succès, le groupe prend le large et se fait oublier pendant trois ans, occasion de se ressourcer, se retrouver et reprendre contact avec la simplicité et la réalité. Des rumeurs de séparation courent, mais le groupe ré-émerge en 99 avec un nouvel opus « Beaucoup Fish » qui vient réaffirmer leur talent. Année 2000, Darren Emerson a effectivement quitté le navire pour une carrière solo et le duo restant vient de sortir un 8 titres live « Everything, everything », histoire de rappeler à notre bon souvenir leur art divinatoire de la scène. Car l'incroyable chez Underworld, c'est cette puissance du live (partie visuelle de leurs shows laissée au collectif créatif Tomato), cette aptitude à se réinventer à chaque concert. Le groupe improvise totalement tous ses concerts : ni bande ou DAT, pas de playlist, seulement une ossature pour chaque morceau et une libre créativité et improvisation laissées à chacun des membres. Une exaltation et un risque maximum de tous les instants live !