LIVE REPORT / Revivez le concert de Fauve et leur "Pot de départ" au Bataclan à Paris

Samedi 26 septembre 2015 à Paris, la salle du Bataclan affichait complet pour un événement attendu par beaucoup : le dernier concert de Fauve, intitulé « Pot de Départ ». Après environ 3 ans de tournée, les membres du collectif ont décidé de faire une pause pour s'accorder des vacances bien méritées. Infoconcert était présent à ce pot de départ mémorable !

Les portes du Bataclan ont ouvert à 19h, faisant la joie des premiers fans qui attendaient de pied ferme ce concert annoncé comme le dernier avant une pause d'une durée indéterminée. En arrivant dans la salle, tous les spectateurs se sont vu remettre un bracelet en tissu doré où est inscrit « Aux innocents les mains pleines ≠ », paroles extraites du titre « Les hautes lumières » dans le dernier album de Fauve « Vieux frères - Partie 2 ».

La première partie du concert est assurée par Bagarre, un groupe ovni musical qui décrit son style comme de la « musique de club » et qui fait monter la température du Bataclan en invitant la fosse à danser comme dans un club. Les 5 musiciens de Bagarre quittent la scène sous les applaudissements de la fosse.

Enfin le collectif Fauve monte sur scène. Les 5 membres présents sur scène attaquent d'emblée en interprétant « Nuits fauves » et « Infirmière ». Au micro, Quentin Postel salue la foule et explique que ce dernier concert au Bataclan est un moment particulier pour tout le collectif Fauve. Pierre Cabanettes, à la guitare, annonce « ça ne sera peut-être pas très carré mais on va tout donner ». La déclaration est accueillie par une ovation de tout le Bataclan. Proches, fans de la première ou de la dernière heure, tous sont fiers et heureux d'être présents.
Durant l'heure et demie du concert s'enchaînent tous les morceaux emblématiques du collectif : titres phares comme « Blizzard » ou « Kané », morceaux choisis par le collectif car ils revêtent une signification particulière (« Paraffine », « Cock music smart music »), extraits plus récents (« Tallulah », « Azulejos ») ou plus anciens (« Voyous », « Lettre à Zoé », « Hauts les cœurs », « 4 000 îles »). C'est une véritable virée dans toute la discographie du collectif Fauve Corp, accompagnée par des effets de lumière travaillé avec précision, des projections vidéo sur toute la scène et avec surtout une énergie incroyable. Dans la fosse, la foule scande en chœur avec les musiciens.
Pendant le titre « Blizzard », cotillons et confettis pleuvent sur le Bataclan pendant que jaillissent sur scène d'autres membres du collectif Fauve en portant des bannières rouges barrées du logo du collectif ≠. Au micro, Quentin Postel précise que Fauve « c'est bien plus que 5 personnes sur scène », qu'en coulisse les membres du collectif sont là et que toute l'aventure Fauve n'aurait pas été possible sans la force de toutes ses membres.
Le groupe en profite aussi pour expliquer ce qu'il va arriver à Fauve après le concert : la sortie prévue d'un album live début 2016, puis « les grandes vacances ». Et ensuite ? « Ensuite on verra. » Les musiciens précisent qu'ils ont « d'autres projets dans les cartons ». Quentin Postel remercie également les proches du collectif qui les ont soutenus, l'équipe du tourneur Astérios qui leur a permis de jouer tant de concerts en France et en Europe, le collectif Fauve Corp, le public, les fans et enfin les autres membres présents sur scène. En s'adressant au public, il conclut "C'est qu'un au revoir Vieux Frères, on se reverra Vieux Frères".
Le collectif achève son concert par le titre « Les hautes lumières » sous les applaudissements d'un Bataclan où tout le monde est debout, de la fosse au balcon. Des concerts comme celui-ci, aussi fou, on en a rarement vu. L'émotion sur scène et dans la salle est sincère. Les membres du collectif descendent de scène et lentement chacun redescend sur terre.
Fauve part donc en « grandes vacances ». On a hâte de voir ce que sera l'album live promis, et on est aussi curieux de voir ce que fera le collectif une fois les grandes vacances terminées !

Report de Anne-Laure Janicot