The Stranglers en concert à Paris à l'Olympia, on y était, on vous raconte !

A une époque où les gens chouinent pour leur retraite, la bande à JJ Burnel est un exemple à suivre pour bien vieillir sans trop s'ennuyer. Après une entrée en matière avec une joueuse de gong, les hommes en noir montent sur scène. Pour cette soirée, pas de première partie mais 29 chansons réparties sur deux sets. D'emblée, la salle constituée majoritairement de plusieurs générations d'adorateurs et d'adoratrices de la bande des quatre tombe sous le charme des nombreuses surprises. Avec "Just like nothing on Earth" et "Hallow to Our Men" droppées du répertoire depuis les années 80, la messe s'annonce grandiose.
En fait, toute la setlist regorge de titres rarement joués dernièrement comme "Princess of the street", le monstrueux "Down in the sewer", "North Winds" ou "Who wants the world". Comme d'habitude, JJ et Baz tiennent le devant de la scène avec la même détermination que les défenseurs de Los Alamo. Seule différence : à la fin, c'est les Mexicains qui perdent. En seconde ligne, Jim Macaulay et Toby Hounsham font le boulot avec au-dessus de leur épaule gauche l'ombre de Jet Black et de Dave Greenfield leur suggérant régulièrement de durcir le ton.

En un peu plus de deux heures, The Stranglers passe en revue un demi-siècle d'activité au service de la Résistance contre la connerie humaine.

Emballée dans un light show incroyable, cette performance a permis de sécher en très peu de temps les vêtements d'un public venu quasiment en bateau à cause des intempéries.

The Stranglers, un groupe qui a toujours su prendre soin de son public !

Report live par Géant Vert