Bêtes de scène dans l’âme, les enfants terribles d’Australie continuent d’électriser les foules, comme les chefs d’orchestre d’un pogo éternel. Ici, les tubes résonneront toujours, dans un fracas de hard-rock survitaminé.
AC/DC est une machine à tubes, capable de tout aspirer sur son passage, comme une déferlante d’énergie brute à la rage heureuse et communicative. Quand la pluie froide de Glasgow rencontre le sang chaud de Sydney, le tonnerre gronde. Car oui, ce groupe mythique est un champ électrique : chaque riff transpire la foudre, chaque cri transmet des frissons.
Chez AC/DC, tout est éclair de génie. Comme pour justifier l’uniforme débraillé d’Angus Young, les guitares s’échappent des conventions, la basse desserre les freins et la batterie vibre au rythme du typhon. Tout est là pour euphoriser l’homme au milieu de l’arène : Brian Johnson, boule d’énergie et pilier du groupe depuis l’envol de Bon Scott, en 1980. Car en quittant ce monde trop tôt, l’emblématique chanteur du groupe est entré dans la légende. T.N.T., c’était lui. Riff Raff, c’était lui. Highway to Hell ? Lui aussi. Et si les très bons albums se sont succédés après sa mort, aucun fan ne l’a oublié.
Et malgré l’adversité, ces légendes vivantes du rock, auteurs de 20 albums époustouflants, vendus à plus de 200 millions d’exemplaires à travers le monde, ont continué à démolir les standards avec l’éternel Back in Black. Depuis 50 ans, ils assurent sur scène. Plus qu’un show, un concert d’AC/DC est une communion, comme le rite d’une religion établie : le rock. Sous les cloches de Hells Bells, que la messe commence !
Pour honorer ses 50 ans de règne en tant que plus grand groupe de rock and roll du monde, AC/DC -Angus Young à la guitare, Brian Johnson au chant, Stevie Young à la guitare rythmique, Matt Laug à la batterie et un nouveau bassiste pour reprendre le flambeau de Cliff Williams- est de retour pour jouer devant sa légion de fans acquis à sa cause, qui ne cesse de s'agrandir année après année.
À Sydney, en uniforme de collégiens, un groupe fait trembler les murs de l’ordinaire, avec une énergie ravageuse. Le premier album, intitulé High Voltage et récompensé par un disque de platine en Australie, marquera le premier succès d’AC/DC, avec furie et audace. Rapidement, la bande des frères Young se fait remarquer en Europe et aux États-Unis, jusqu’à voler la vedette aux groupes les plus réputés, lorsqu’ils se produisent en première partie. En 1979, sa popularité est à son apogée.
Le drame semble insurmontable. Le 19 février 1980, le ciel tombe sur la tête d’AC/DC, avec le décès de son chanteur, Bon Scott. Pourtant, le groupe ne baisse pas les bras. Quelques mois plus tard, Brian Johnson rejoint l’aventure et l’album Back in Black, en hommage à leur ami disparu, est un succès hors norme.
Après quelques années plus discrètes et compliquées, AC/DC renoue avec le succès habituel, avec la sortie de Ballbreaker, produit par l’illustre Rick Rubin, le pape du hip-hop. Avec des nuances plus blues et le retour du batteur Phil Rudd, l’album devient un incontournable dans la discographie du groupe.
Seulement deux ans auparavant, ils étaient sur une route triomphante, les menant de stade en stade, jouant devant plus de 75 000 personnes par soir au stade de France. En 2016, Axl Rose les avait même rejoint au stade Vélodrome de Marseille. Mais le 17 novembre 2017, AC/DC annonce, le cœur lourd, le décès de Malcolm Young, figure du groupe depuis ses débuts. Influencé par le blues des années 40, le guitariste aura laissé une empreinte indélébile sur l’Histoire du rock. Malgré cette dure nouvelle, ses acolytes de toujours ne semblent pas vouloir battre en retraite.
Quand ces fous furieux vont-ils s’arrêter ? Certainement pas maintenant ! Après plus de cinq décennies à porter bien haut l’étendard du hard rock, le groupe remet le couvert avec Power Up, un album foudroyant qui fait encore une fois un carton ! Et bien évidemment, nous attendons tous avec impatience une tournée des stades électrisante pour présenter comme il se doit ce nouveau bijou !
On ne présente plus AC/DC. Ce groupe exceptionnel a littéralement changé l’Histoire du rock. Sur scène, c’est un show hors du commun. On assiste à un enchaînement de tubes mythiques, entre Highway to Hell, Thunderstruck et Back in Black. C’est incroyable à quel point leur énergie est toujours intacte. C’est ce qui explique sûrement leur immense popularité, partout dans le monde, auprès de toutes les générations. C’est ça, la marque des très grands !
AC/DC n'a rien perdu de sa superbe. La vigueur d'Angus Young, l'énergie de Brian Johnson et l'endurance de leurs camarades, force l'admiration. Pendant deux heures, AC/DC assène ses tubes survoltés, sans jamais faire retomber la tension.
Pas de temps mort, pas de blabla, pas de prise de tête. Tout ça dépote. Les perles s'enchaînent, les boys se déchaînent, et on a beau les avoir vus dix fois, on marche toujours. Au son d'une ultime salve, AC/DC aura une fois de plus impressionné la rétine avant de disparaître dans la nuit.
Énorme concert ! Voir AC/DC sur scène est une expérience hors-du-commun, un moment qu’on ne vit qu’une fois et dont on se souvient pour toujours. Leur énergie est incroyable, ça donne des frissons. Ce sont des légendes, et on comprend vite pourquoi. Je n’oublierai jamais le concert de ce soir.
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