ANOUK AIATA
(Scène Française)Concerts de Anouk Aiata
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de Anouk Aiata
Biographie de Anouk Aiata
"En langue maorie « aïata » signifie « la femme mangeuse des nuages du ciel ». C'est ainsi
vêtue de poésie océanique et armée de gourmandise que se présente devant nous Anouk Aïata
après deux années de gestation où ont alternés séances d'écriture et concerts.
Cet EP officialise la naissance discographique d'une jeune pirate qui arraisonne le vieux gréement de la chanson française avec un beau culot et une voix étincelante comme une lame. Trois inédits assortis d'une reprise qui serviront de boussole à tous les mélomanes amateurs de croisières sonores en mode vagabondage, avec jolis méandres et mutineries au large. Une mise en bouche qui nous permet d'ores et déjà de situer l'artiste sur une carte musicale
vaste comme le monde et préfigure la sortie d'un album à paraître à l'automne 2013 où
d'autres rythmes chaloupés seront au menu.
"Pourquoi Regardes-Tu la Lune?", représente le point de départ de cet album et de la
collaboration entre Anouk et Amos Mâh, violoncelliste et co-auteur des textes et des musiques.
Anouk s'est reconnue dans la limpidité de cette ballade folk et c'est dans « la chimère
naïve » s'y reflétant qu'elle a conçu ce projet avec Amos, attirée, comme elle dit, par « la
lumière au loin... ». Amos, formé au conservatoire classique, qui avait beaucoup exploré, du
contemporain au jazz, du klezmer à la musique tzigane, a trouvé en Anouk, chanteuse baignée
par les 33 tours de Harry Belafonte, Dalida, Barbara ou Ella Fitzgerald, la complice
idéale.
Si "Pourquoi Regardes-Tu la Lune?" constitue la chanson de proue de leur premier esquif discographique, enregistré au studio La Fabrique à Saint Rémy de Provence avec Jean-Louis
Solans à la réalisation, "Errer", "I Forgot To Love" et "Naci en Alamo" précisent les orientations esthétiques du duo. "Errer", avec sa radieuse touche gypsy, dessine le profil d'un vagabond dont l'errance semble procéder d'une fatalité autant que d'un choix. C'est dans ce même esprit de liberté chèrement conquise que s'inscrit la reprise de "Naci en Alamo", magnifique lamento apatride rendu célèbre par la bande originale du film de Tony Gatlif Vengo. Avec "I Forgot To Love", le folk rural se décline à la mode jamaïcaine, entre mento et ska avec un malicieux clin d'oeil doo-wop ...
S'il fallait trouver un point d'ancrage symbolique à la musique d'Anouk Aïata, ce serait le port maritime, ce lieu où les langues se mélangent, où la musique est le fruit hybride des errances, des rencontres, des étreintes, des déchirements... Il ressemblerait à Marseille, à Oran, à La Nouvelle-Orléans, où demain n'a pas d'hier, où aujourd'hui se fête sans songer à ce qui suivra, où la voix d'une femme jaillissant d'un cabaret suffit à consoler tous les vagues à l'âme..."