ISHTAR

Leur musique est un dialogue suspendu entre la harpe, le oud, le saz et le rabâb, auxquels s’entremêlent leurs voix en grec, en turc, en bulgare ou en persan. Leur quête de beauté et d’harmonie s’affirme dans les détails ciselés de leurs arrangements, qui mettent en valeur l’essence des traditions musicales qu’elles traversent tout en y insufflant leur propre créativité.

Le nom d’Ishtar qu’elles se sont donné en hommage à la déesse mésopotamienne de la guerre et de l’amour symbolise peut-être à merveille la dualité de la déesse : le combat que, comme artiste, il s’agit de mener contre soi-même afin de réussir un apprentissage exigeant, et cet amour ô combien nécessaire de son art, tant il est vrai que la musique se nourrit de ce qu’on lui donne.

Maëlle Coulange est une multi-instrumentiste passionnée. Elle forge auprès d’Henri Agnel sa culture des musiques de Méditerranée et des musiques anciennes, et poursuit sa formation avec Shadi Fathi, avec qui elle travaille le târ et la musique persane. Elle étudie également les musiques médiévales et orientales auprès du maître espagnol Efren Lopez, tout comme Maëlle Duchemin. Celle-ci est harpiste et chanteuse, issue des musiques traditionnelles. Initiée aux musiques grecques à la harpe et au chant grec par Elisa Vellia, elle cherche à retranscrire dans son jeu les sons des instruments à cordes traditionnels de Grèce, de Turquie et d’Asie Centrale. Arrangements, improvisation mais aussi composition guident son travail créatif.