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Biographie de Kurt Rosenwinkel
Il aura fallu 10 ans de préparation à Kurt Rosenwinkel pour nous délivrer son oeuvre de loin la
plus personnelle à ce jour. Avec son nouvel album Caipi, première sortie sur le label Heartcore, le guitariste et compositeur établit un changement de direction radical. Kurt y joue la quasi-totalité des instruments (batterie, basse, piano, synthétiseur et percussions) et fait entendre sa voix sur de nombreux titres tels que "Hold On" (teinté de hard-rock), le très aérien "Summer Song" et la lente ballade "Ezra", qui porte le nom de son fils.
Le chantant "Little B"fait quant à lui référence à son deuxième fils Silas, également surnommé "Little Bear" ("Petit Ours") alors qu'il était tout-petit. Le rock et le jazz coexistent en bonne entente au sein de cet album, dont on reconnait les caractéristiques du style personnel de Kurt.
Ce dernier laisse généreusement se déployer la musique brésilienne dans ses aspects les plus récents, en particulier les chansons d'amour brésiliennes. D'une certaine manière, ce processus symbolise l'inclination naturelle de Kurt à créer des mélodies dont l'impact émotionnel est considérable. Une démarche qui caractérise toutes ses créations et constitue la pierre angulaire d'une vision artistique résolument romantique.
Bien que la plupart des instruments soient joués par Kurt, on trouvera aussi quelques invités de marque : Amanda Brecker, fille d'Eliane Elias et Randy Brecker, à l'origine des paroles en portugais de "Kama", qui prête sa voix pour les choeurs en mille-feuille de "Caipi". Le guitariste Eric Clapton, également invité, apporte avec subtilité sa signature sur le morceau pop et entraînant "Little Dream".
Mark Turner, ancien sideman de Kurt, délivre de puissantes performances au saxophone ténor sur les titres "Ezra"et "Casio Escher". « Je souhaitais impliquer Mark dans ce projet, c'était très important pour moi que notre amitié et notre forte complicité musicale soient représentées sur cet album. »
Parmi les artistes invités sur Caipi, figure aussi le jeune chanteur et multi-instrumentiste brésilien Pedro Martins. Kurt raconte cette nouvelle expérience en tant que leader et chanteur, ainsi que son travail d'écriture, introspectif et métaphysique.
«L'écriture de texte a fait partie intégrante de mon apprentissage de la musique. Sur Caipi, la musique appelait à cela, et je me suis plié à cette exigence. Alors oui, c'est vraiment quelque chose de différent par rapport à mes autres albums, mais pour moi il s'agissait juste de faire ce que la musique demandait. » Né à Philadelphie un 28 octobre 1970, Rosenwinkel étudie durant deux ans et demi au Berklee College of Music.
Il quitte les bancs de l'école pour partir en tournée avec le professeur vibraphoniste et compositeur Gary Burton, alors doyen de l'école. Rosenwinkel déménage par la suite à Brooklyn, où il développe sa technique aux côtés de groupes comme Human Feel, Paul Motian's Electric Bebop Band, Joe Henderson et Brian Blade Fellowship. Il quitte les Etats-Unis pour l'Europe en 2003, et s'installe à Berlin. Il se voit alors proposer une chaire de professeur au Jazz Institute, chaire qu'il occupera près de 9 ans.
Retiré de l'enseignement depuis peu, il explique : « Après 12 ans passés à enseigner, j'ai réalisé qu'il était temps pour moi de prendre ma retraite. J'avais besoin de rejouer de la musique, non plus de l'expliquer. J'ai créé mon propre label Heartcore Records, pour pouvoir collaborer avec le bassiste et compositeur Avishai Cohen (qui lui aussi a son label, Razdaz Recordz) », il poursuit : « Ce que je désire avant tout, c'est être libre de suivre mes intuitions et mes aspirations, et permettre à d'autres musiciens de faire la même chose. Caipi est la première concrétisation de ces principes. C'est comme créer une nouvelle communauté. »
Onze titres séduisants et entrainants donnent vie à l'album de Kurt Rosenwinkel. Irradiant un optimisme inattendu, ce nouveau projet est une ode à la joie, un appel à combattre le négativisme. Un appel solennel issu des profondeurs de l'âme.
Avis sur Kurt Rosenwinkel
aérien ,élégant, peut être il y a un peu de pat metheny, mais on a tôt fait de comparer!
un jazz traditionnel qui ne manque pas de modernité
un jazz charmeur
slt a tous
JMP