MICHEL POLNAREFF

il y a 7 minutes
Je viens de voir Polnareff au festival de Trelaze ce soir et comme beaucoup de gens autour de nous on a tous été écœurés. Alors qu on était au bord de la scène on ne voyait que le haut de sa tête. Il fallait regarder un écran !. Il est jamais venu saluer la foule. Il n y a eu aucun rappel. Il est parti comme un voleur. Ce sont ses musiciens que nous avons vu. Une honte. Un grand foutage de gueule. Quelle différence avec Véronique Samson qui a fait preuve d une grande classe et d une immense générosité et a enchanté le public deux jours plutôt ! Cet homme qui a eu du talent c est incontestable est devenu un imposteur. Fort heureusement c était gratuit !

Que les choses soient claires : je fais partie depuis l'âge de 16 ans des plus grands fans que Michel Polnareff puisse compter. J'en ai aujourd'hui 50 et j'ai pu voir Michel sur scène en 2007 et 2016 à Lille. Ces deux spectacles m'ont laissé un souvenir impérissable, tant au plan artistique qu'humain. Michel a chanté à l'époque comme jamais, ses deux prestations étaient même au niveau vocal bien supérieures à ce que j'ai pu entendre dans les captations sorties en CD et DVD. Pour cette nouvelle (et dernière) tournée, ayant lu à l'avance les critiques, je savais à peu près à quoi m'attendre : Michel est diminué, il ne peut plus jouer de piano, il doit s'appuyer sur un quatuor de musiciens ultra performants, il interagit beaucoup avec le public pour faire oublier les faiblesses du spectacle. Sachant tout cela, le soir du concert à Douai, pourtant, je n'ai cessé d'osciller entre fascination et déception : fascination pour la puissance et l'éclat de la musique jouée par la dream team londonienne, avec des arrangements plus proches des originaux (pour mon plus grand bonheur), fascination pour les lumières aussi, mais déception devant le manque d'efforts avéré de mon idole qui, malgré une voix effectivement intacte, semblait ne pas avoir envie de donner le meilleur. Et que dire de cette surenchère d'interaction qui nuit à l'immersion voire à l'émotion qui demeure ma quête dans ce genre de spectacle. Le manque d'efforts s'est fait ressentir à d'autres niveaux : je déteste "Y'a qu'un ch'veu" mais d'ici à en oublier les paroles... Je passerai les passages où il s'adonne à d'inutiles acrobaties vocales comme pour prouver aux "des tracteurs" qu'il a encore du souffle, étirant volontairement les paroles avant de devoir les raccourcir pour retomber sur ses pattes ("Tout, tout pour ma chérie") et tous ces chants entrecoupés de prises de parole intempestives. Trop c'est trop ! J'ai eu envie de crier "Tais-toi et chante, Michel !!!"). Un moment de grâce, toutefois, qui justifie à lui seul les 120€ dépensés pour mon billet : "Le bal des Laze" en version originale avec un Michel enfin investi, impeccablement placé et dans l'émotion, avec la basse bien présente et une guitare planante à vous donner le frisson sacré ! Au final, ayant constaté qu'il n'avait chanté que 11 chansons parmi les plus up tempo et les plus punchy de la setlist initiale, regrettant qu'il ait jeté à la trappe les titres les plus intimistes rarement joués sur scène ("Ça n'arrive qu'aux autres", "La belle veut sa revanche", "Kama Sutra" pour ne citer que ceux-là), j'ai pensé qu'il s'était économisé en vue des deux concerts qu'il devait donner le lendemain à Paris. On est souvent trop exigeant vis-à-vis de nos idoles, je l'admets, mais même si je sais que Michel Polnareff fait face à des problèmes de santé, j'aurais apprécié plus de transparence, plus d'honnêteté eu égard à son public. J'avais payé pour un concert piano-voix, pas pour un concert pop-rock où le piano de Michel faisait de la figuration. À choisir, je crois que j'aurais quand-même fait le déplacement, mais très honnêtement, avec deux semaines de recul, je dirais que la déception est amère. Quand j'ai quitté mon siège (d'où je ne voyais qu'une demi tête de Michel dépassant d'un piano aphone - ce qui est mieux je suppose qu'un dos de Michel), j'ai sondé l'avis de quelques aficionados et globalement ils étaient conquis. Je ne sais pas s'ils faisaient partie de ces gens qui n'ont eu de cesse de parler pendant que Michel (dé)chantait (même pendant "Le bal des Laze" !!!), mais ils ne doivent pas avoir les mêmes oreilles et la même tolérance que moi. Pardon Michel pour cet avis si mitigé mais je préfère l'honnêteté à l'admiration aveugle. PS : je t'aime (quand même) parce que tu as embelli ma vie.

En fait la tournée 2023 de Polnareff c'est un peu comme les bouchées aux ris de veau de mon traiteur : elles sont alléchantes même si elles coûtent une blinde, la garniture est généreuse mais les ris de veau, franchement, il faut les trouver ! Comprenne qui pourra.

Que les choses soient claires : je fais partie depuis l'âge de 16 ans des plus grands fans que Michel Polnareff puisse compter. J'en ai aujourd'hui 50 et j'ai pu voir Michel sur scène en 2007 et 2016 à Lille. Ces deux spectacles m'ont laissé un souvenir impérissable, tant au plan artistique qu'humain. Michel a chanté à l'époque comme jamais, ses deux prestations étaient même au niveau vocal bien supérieures à ce que j'ai pu entendre dans les captations sorties en CD et DVD. Pour cette nouvelle (et dernière) tournée, ayant lu à l'avance les critiques, je savais à peu près à quoi m'attendre : Michel est diminué, il ne peut plus jouer de piano, il doit s'appuyer sur un quatuor de musiciens ultra performants, il interagit beaucoup avec le public pour faire oublier les faiblesses du spectacle. Sachant tout cela, le soir du concert à Douai, pourtant, je n'ai cessé d'osciller entre fascination et déception : fascination pour la puissance et l'éclat de la musique jouée par la dream team londonienne, avec des arrangements plus proches des originaux (pour mon plus grand bonheur), fascination pour les lumières aussi, mais déception devant le manque d'efforts avéré de mon idole qui, malgré une voix effectivement intacte, semblait ne pas avoir envie de donner le meilleur. Et que dire de cette surenchère d'interaction qui nuit à l'immersion voire à l'émotion qui demeure ma quête dans ce genre de spectacle. Le manque d'efforts s'est fait ressentir à d'autres niveaux : je déteste "Y'a qu'un ch'veu" mais d'ici à en oublier les paroles... Je passerai les passages où il s'adonne à d'inutiles acrobaties vocales comme pour prouver aux "des tracteurs" qu'il a encore du souffle, étirant volontairement les paroles avant de devoir les raccourcir pour retomber sur ses pattes ("Tout, tout pour ma chérie") et tous ces chants entrecoupés de prises de parole intempestives. Trop c'est trop ! J'ai eu envie de crier "Ferme ta g..... et chante, Michel !!!"). Un moment de grâce, toutefois, qui justifie à lui seul les 120€ dépensés pour mon billet : "Le bal des Laze" en version originale avec un Michel enfin investi, impeccablement placé et dans l'émotion, avec la basse bien présente et une guitare planante à vous donner le frisson sacré ! Au final, ayant constaté qu'il n'avait chanté que 11 chansons parmi les plus up tempo et les plus punchy de la setlist initiale, regrettant qu'il ait jeté à la trappe les titres les plus intimistes rarement joués sur scène ("Ça n'arrive qu'aux autres", "La belle veut sa revanche", "Kama Sutra" pour ne citer que ceux-là), j'ai pensé qu'il s'était économisé en vue des deux concerts qu'il devait donner le lendemain à Paris. On est souvent trop exigeant vis-à-vis de nos idoles, je l'admets, mais même si je sais que Michel Polnareff fait face à des problèmes de santé, j'aurais apprécié plus de transparence, plus d'honnêteté eu égard à son public. J'avais payé pour un concert piano-voix, pas pour un concert pop-rock où le piano de Michel faisait de la figuration. À choisir, je crois que j'aurais quand-même fait le déplacement, mais très honnêtement, avec deux semaines de recul, je dirais que la déception est amère. Quand j'ai quitté mon siège (d'où je ne voyais qu'une demi tête de Michel dépassant d'un piano aphone - ce qui est mieux je suppose qu'un dos de Michel), j'ai sondé l'avis de quelques aficionados et globalement ils étaient conquis. Je ne sais pas s'ils faisaient partie de ces gens qui n'ont eu de cesse de parler pendant que Michel (dé)chantait (même pendant "Le bal des Laze" !!!), mais ils ne doivent pas avoir les mêmes oreilles et la même tolérance que moi. Pardon Michel pour cet avis si mitigé mais je préfère l'honnêteté à l'admiration aveugle. PS : je t'aime (quand même) parce que tu as embelli ma vie.

Concert Arènes de Nîmes 8 juillet 2023.
Merci Monsieur Polnareff pour ce concert de pratiquement 2 h ????
Quelle voix …….. elle est toujours là malgré ce que certains disent…..
Merci de ces échanges avec votre public tout au long du concert.
Déjà venu en 2008 aux arènes vous voir pour la première fois de vie, je ne regrette absolument pas d’être venue une nouvelle fois, dans ce lieu magique en plus.
Et quelle ambiance !!!!
Merci de nous avoir invité à se rapprocher de vous, d’avoir transformé la fosse assise en fosse debout, nous avons même fini debout sur les chaises !!!!!!
Merci, à. 79 ans, d’avoir le courage de faire une tournée malgré la fatigue, et certainement quelques souci de santé.
Il y a 15 ans maintenant je ne vous avais jamais vu et pensais ne jamais vous voir sur scène, et bien je vous aurais vu 2 fois !!!!!
MERCI

Triste et pathétique !
Il faut qu’il arrête
Mais quelle déception ! Moi qui comptais vibrer de ses mélodies, de sa virtuosité. Quel regret
J’ai vu un Polnareff assis toute la soirée, les mains posées sur son piano dont il n’a pratiquement pas joué . Malade, je pense, il est aidé pour marcher. Son épouse assise à côté de lui cachée près du piano pendant tout le concert.
Ses chansons qu’il a auto massacrees au point qu’on ne pouvait pas le suivre en chantant avec lui
Un public tiède et peu enjoué, normal : rien ne passait , rien de vibrait..
J’en aurais pleuré. Ce monument de la chanson française en finitude. Quelle tristesse
Arrête toi, Michel, respecte toi et respecte ton public. Tu est tellement un génie de la musique française pour ne pas nous infliger ça.
En revanche, ses musiciens excellents ont essayé de sauver la mise , mais bon … il n’y avait pas de choristes et ça manquait.
Bref, je reste immensément déçue, à la hauteur de l’amour que j’avais pour son talent

CONCERT ARENA PARIS 03 JUILLET - EST CE UNE TROMPERIE ?... PUBLIC AU RDV - MUSICIENS OK - CHORISTES OK - MAIS POLNAREFF AVACHI SUR LE PIANO QU'IL NE JOUE PAS - NE CHANTE PRATIQUEMENT PAS - NE FINIT PAS SES ANCIENS SUCCES - ON SE DEMANDE SI IL LES COMMENCE ? OU PLAY BACK ?..- LE PUBLIC DE "FANS" ASSURE LA CONTINUITE DES CHANSONS - CONCERT HYPER COURT DECEVANT - POURQUOI CONTINUER SI LA SANTE N'EST PLUS LA ?... GOOD BYE MARYLOU.. GOOD BY MICHEL S T O P !! mais PAS ENCORE !!

Vu à PARIS ARENA le 03 Juillet jour de ses 79 ans. Mais quelle DECEPTION !! voire tromperie ! cet excellent artiste qu'il fut jadis, n'est plus le même, fatigué, affalé sur son piano qu'il ne joue pas, ses mains posées sur le dessus du piano sont inertes, à bout de souffle, ne chante presque pas, n'a plus la voix, ou si peu, il parle fatigué ,essoufflé, laisse le public chanter pour lui, ses choristes font le boulot ainsi que ses bons musiciens. La salle était au RDV mais pas lui, l'artiste qu'il fut était NAZE et non pas au au bal des LAZE !! C'est la FIN d'un GRAND !!

Concert du 1er juillet à Douai
Quel défi largement relevé. Malgré la maladie, Michel a su nous bluffer tant par sa présence que par sa voix qui est toujours au top.
Tu nous a donné un grand moment d humanité et pour ça RESPECT
Par rapport à des remarques de certains détracteurs, oui on était des choristes, oui il nous a fait chanter encore et encore mais c était merveilleux, une connection totale entre Michel et son public.
1h30 de bonheur et je suis repartie avec plein d étoiles dans les yeux.
Chapeau bas Monsieur Polnareff

Très bon concert. Malheureusement la scène centrale qui devait tourner comme à Orléans, est restée figée. Nous n'avons vu que son dos